Ces photos d’Islande ont été prises en septembre 2013, à la ferme d’Hvammur près de la ville de Blonduos, dans le Nord de l’Islande.
Il existe le syndrôme de Paris paraît-il, celui d’Inde aussi, qui frappe certaines personnes d’un choc psychologique au contact de régions extrêmes du monde. Sans pour autant passer par une cellule de santé de la Pitié Salpêtrière, je peux dire que j’ai eu le choc de l’Islande. Je porte mes affaires de trekking en me baladant en ville, le regard hagard attendant un séisme ou un iceberg. Méfiez-vous de cette île arctique envoûtante.
Chaque printemps, les fermiers conduisent des troupeaux de chevaux et de moutons vers les hauts plateaux afin de faucher l’herbe des pâturages de la vallée pour le foin de l’hiver. À la fin de l’été, en septembre, les fermiers partent à cheval à la recherche des moutons et des chevaux en liberté. Le terrain des hauteurs est praticable uniquement à cheval : un marcheur ne serait pas assez rapide et un quad ou un vélo s’enliserait dans la terre imbibée de neige fondue. J’ai participé à cette tradition conviviale au nord de l’Islande qui réunit des centaines de cavaliers, venus en famille rassembler et mener les troupeaux jusqu’à une place de tri dédiée, puis à la ferme de leur propriétaire. Une expérience inoubliable !
Pour bon cavalier uniquement. Pour réaliser cette fantastique aventure, je vous conseille de contacter ISHESTAR : www.ishestar.is ou directement Sonja, page Facebook: Hestar Og Ferdir
on reste sur notre faim, tu as fait quoi exactement, sur combien de temps?
Je suis restée en pension complète (logement+repas) dans une ferme. En contrepartie d’une participation financière pour le logement (les propriétaires vivent de l’élevage de chevaux et du tourisme équestre!), nous montions à cheval tous les jours plusieurs heures pour rassembler et répartir les troupeaux de chevaux. J’étais accompagnée par deux employés de la ferme, et des cavaliers venus de tous les coins du monde (Belgique, Allemagne, USA, Danemark, Groenland, Finlande etc.) à tour de rôle et pour quelques jours. J’ai souhaité rester 15 jours pour en profiter pleinement, observer les changements de climat, croiser d’autres cavaliers, voir d’autres chevaux.
Le cheval islandais est un animal très affectueux et proche de l’homme qui se rapproche plus du modèle d’un poney que d’un grand cheval : trapu, malin avec beaucoup de crins, mais que le poids d’un adulte rend peu endurant. Aussi, nous parcourions plusieurs km/jour à cheval avec un troupeau de chevaux en liberté avec nous. Les « chevaux-libres » étaient encadrés par un petit groupe de cavaliers devant qui les guider et par d’autres cavaliers à l’arrière chargés de les mettre dans le mouvement. Nous changions de cheval toutes les 2 heures.
Est-ce que j’ai répondu à votre curiosité?
Bonjour,
Merci pour cette publication !! Je viens de voir le reportage sue TF1 qui décrit exactement ce que tu as vécu… Ça a l’air vraiment fantastique… Pourrais tu m’indiquer si les démarches à faire pour participer à cet événement sont longues et ou compliqué ?? Et également si tu niveau d’anglais est très bon…ou plutôt si un bon niveau d’anglais est indispensable ?? Une dernière question…tu indique qu’une compensation financière est nécessaire pour participer… De quel ordre est-elle ? Environ bien sur…
Je te remercie grandement pour toutes tes réponses.
Bonjour Pauline,
L’émission sur TF1 montrait le rassemblement de moutons dans le sud de l’île. J’ai participé au rassemblement de chevaux dans le nord. Pour t’inscrire, tu peux te renseigner auprès de RandoCheval: http://www.randocheval.com/Programmes/ch44_islande_transhumance.htm
ou directement à ISHESTAR : http://www.ishestar.is ou directement Sonja, page Facebook: Hestar Og Ferdir – See more at: http://www.travel-vox.com/essai-photos/photos-d-islande/#comments
Un bon niveau d’anglais est souhaitable afin de pouvoir échanger avec d’autres cavaliers et les locaux.
Bon voyage !