Vous n’échapperez probablement pas à la « bonne » blague quand vous annoncerez votre désir de « wwoofer » : « Wouf ? C’est pour les chiens, ça ? ». Et bien non, oncle Michel. Non. « Wwoofer », c’est une manière de voyager qui propose une alternative au tourisme traditionnel. Il s’agit d’une organisation mettant en relation des volontaires internationaux avec des fermes bio. Le volontaire fournit quelques heures de travail par jour et, en échange, le fermier offre logement et repas. Retour pratique sur ce mode alternatif de voyage !
Novices du wwofing ou helpx, cet article vous est destiné : voici quelques conseils pratiques pour préparer vos débuts dans le volontariat en voyage. Il conviendra parfaitement aux voyageurs à destination de la Nouvelle-Zélande (les explications suivantes sont basées sur mon expérience wwoofing et helpx dans ce pays) mais peut être adapté, dans une certaine mesure, aux voyages dans d’autres pays.
Le wwoofing c’est donc aussi simple que ça. Enfin presque…
Les wwoofeurs expérimentés pourront témoigner : les pratiques sont différentes suivant les personnes, les pays et le type de travail proposé. Les fermes, quant à elles, ne sont pas toujours bio… et ne sont pas toujours des fermes !
Mais, futur wwoofeur, rassure-toi : l’offre est, en réalité, beaucoup plus large que ça. Vous trouverez du travail dans des fermes, chez des particuliers, dans des vignobles ou des auberges. Les travaux varient également. Si, entre voyageurs-wwoofeurs, on ricane souvent des tonnes de mauvaises herbes qui ont été déracinées par nos mains nues, les jobs offerts ne se résument pas qu’à ça.
Oui, il y aura beaucoup de jardinage, mais tout dépend de vos hôtes : vous pourrez être amenés à rénover un bâtiment ou à garder des enfants, par exemple.
Et le réseau Helpx alors ?
Le réseau Helpx, de son côté, fonctionne sur le même principe de volontariat. Par contre, il ne se limite pas officiellement à l’environnement bio. Leur site web présente d’emblée tous les lieux de travail que vous pourrez y trouver : fermes bio, fermes non-bio, particuliers, différents types de logement (backpackers, B&B’s, hôtels, etc.).
Plus que de simples réseaux de travail/logement, le wwoofing et helpx proposent de voyager de manière participative. C’est aussi une excellente manière de se former à un métier ou d’envisager une reconversion.
Comme dirait le guide du voyageur intergalactique : « Pas de panique ». Découvrons les étapes préliminaires de l’aventure wwoofing et helpx.
A quoi pouvez-vous vous attendre ?
De manière générale les volontaires travaillent une demi-journée en échange de trois repas et du logement. Mais, encore une fois, les formules varient suivant les hôtes : Plus ou moins de temps de travail, heures regroupées ou étendues sur la semaine, plusieurs volontaires sur place en même temps ou non, jours de congés variables, logement dans la maison familiale ou en dehors, etc. Les mêmes variables sont à appliquer pour ce qui est de l’accès à Internet ou encore pour du matériel mis à votre disposition (vêtements de travail, vélo, etc.).
S’inscrire
C’est très simple, pour vous inscrire dans les réseaux wwoofing et helpx, il vous suffit de vous connecter sur leur site internet.
Pour devenir membre helpx (http://www.helpx.net/), l’inscription coûte 20€. Elle est valable deux ans et vous donnera accès à un réseau mondial. Vous pouvez vous y inscrire en tant que personne isolée, en couple, mais également en couple d’amis (« two friends »).
Concernant le wwoofing (http://www.wwoof.org), vous devez dabord choisir un pays. En vous inscrivant, vous deviendrez membre du réseau wwoofing du pays sélectionné (pour avoir accès aux autres réseaux, vous devez payer une nouvelle inscription). Les prix et la longueur de l’inscription varient entre les pays. En Nouvelle-Zélande, vous payerez 20 NZ$ pour une année. L’inscription peut se faire seule ou à deux.
Dans les deux cas, le prix de l’inscription ne comprend pas d’assurance.
Se présenter
La création de votre page de présentation est une étape importante dans votre inscription. Prenez le temps de bien la compléter et n’oubliez pas de la mettre à jour au fur et à mesure de votre voyage. Outre l’ajout de compétences/expériences à votre profil, cela vous permettra d’être plus visible sur les sites helpx et wwoofing (chaque mise à jour vous replace en haut de la liste des volontaires).
Soyez honnête et précis. Ce conseil peut paraître un peu « bateau », mais beaucoup d’hôtes choisissent en fonction d’éléments particuliers de votre profil, sans oublier que certains comptent réellement sur vos compétences. Ainsi, ne faites pas espérer à une personne rénovant sa maison des compétences de menuiserie que vous avez acquises l’été de vos cinq ans chez votre voisin. De même, n’oubliez pas de mentionner certains éléments pratiques : si vous disposez de votre propre moyen de transport ou encore votre régime alimentaire.
D’un autre côté, si vous n’avez pas beaucoup d’expérience à faire valoir, mettez en avant les qualités et compétences qui pourraient être utiles à vos hôtes : débrouillard, volontaire, habile de vos mains, jardinier en herbe, etc. Certains seront ravis de vous transmettre leur savoir.
Choisir un hôte
Votre inscription est validée et votre page de présentation est prête. Il ne vous reste plus qu’à choisir un hôte. « Plus qu’à »…
Que ce soit sur le site wwoofing ou le site helpx, différents moteurs de recherche sont proposés permettant une sélection des hôtes par région et mot-clef. Il faut avouer que ce ne sont pas les outils les plus efficaces car ils manquent de précision. Il faut dès lors prendre le temps de lire les profils et de repérer les informations importantes.
Dans un premier temps, il est intéressant de définir ce que vous recherchez. Désirez-vous une expérience de travail concrète pour vous former ou simplement un séjour ? Quels types de jobs êtes-vous prêts à entreprendre ? Que recherchez-vous chez des hôtes ? Où voulez-vous aller ? A partir de vos envies, il est alors facile de cibler des éléments précis dans la présentation des hôtes. Par exemple, si vous ne pouvez pas quitter votre ordinateur plus de quelques jours consécutifs, éloignez-vous des séjours « off the grid » (hors du réseau), à des kilomètres d’une connexion internet.
De même, tâchez de lire entre les lignes des présentations. Est-ce que l’hôte à besoin de wwoofers/helpx pour faire tourner un business ou parce qu’il a besoin d’un coup de main dans son jardin ? Le premier sera probablement plus exigeant en terme de qualité et de quantité de travail à fournir que le second.
Les commentaires des wwoofers/helpx sont également une bonne source d’information. De grandes déclarations d’amour aux reproches amers, ils contiennent souvent des détails qui n’apparaissent pas sur les profils des hôtes (nombre d’heures de travail, qualité de l’accueil, etc.). Lisez-les attentivement et n’oubliez pas d’en publier également (qu’ils soient positifs ou négatifs).
N’ayant jamais voyagé en wwoofing/helpx, vous ne saurez peut-être pas déterminer vos attentes ou vos envies. Pas d’inquiétudes : s’essayer au hasard à divers métiers et faire de nouvelles rencontres aléatoires est une manière tout aussi passionnante de participer au volontariat. Au fur et à mesure des séjours, vous cernerez plus précisément ce qui vous plait…. Et ce que vous détestez faire.
Premier contact
Avant de partir, j’ai paniqué en voyant des voyageurs préparer des lettres de motivations dignes d’un entretien d’embauche dans une grande entreprise internationale. Ce n’est pas ce que recherchent les hôtes. S’il faut un minimum se présenter, pas besoin non plus de leur envoyer votre cv. Une présentation courte et motivée fera l’affaire. Votre profil fournira les détails pratiques que vous ne mentionnez pas. Pensez tout de même à adapter votre présentation aux hôtes : communiquez votre motivation personnelle vis-à-vis de leur offre.
Vous pouvez contacter les hôtes par téléphone ou email. A ce niveau, il n’y a pas de « bonne » pratique : certains préfèreront un coup de fil, d’autres un email qui leur donnera un temps de réflexion. De même, il n’y a pas forcément de règle en matière de période de contact anticipant le séjour. Appeler quelques jours à l’avance, c’est prendre le risque de ne pas trouver de place. D’un autre côté, contacter un endroit quelques mois avant votre arrivée ne vous assurera pas forcément un séjour : les hôtes vous demanderont souvent de les rappeler à une date ultérieure. N’hésitez néanmoins pas à utiliser cette dernière technique si un endroit vous a vraiment tapé dans l’œil.
Une autre variable à prendre en compte en la matière : les saisons. Durant le printemps et l’été, l’offre et la demande sont à leur plus haut point. Les réseaux sont en mouvement et le travail ne manque pas. Par contre, en hiver, ce sera plus calme : beaucoup d’hôtes n’ont plus besoin de volontaire et les offres se font donc plus rares.
N’oubliez pas de prévenir si vous ne pouvez pas vous rendre chez votre hôte au moment convenu. Les décommandes de dernière minute peuvent parfois être mal vues, mais elles sont préférables au silence.
L’aventure c’est l’aventure
Sans préméditation, mon année en Nouvelle-Zélande s’est structurée autour du volontariat. Outre le plaisir de partager le quotidien de personnes enthousiastes (qui, souvent, vous traitent véritablement comme un membre de la famille), le wwoofing/helpx a permis de multiplier les opportunités qui se sont présentées lors du voyage : une rencontre mène souvent à une autre et de nouvelles possibilités se créent.
Grâce à certains de mes hôtes, leurs amis et leur famille, j’ai eu l’occasion de m’intégrer dans des communautés, participer à des évènements ou encore visiter des lieux qui ne sont pas (ou peu) accessibles pour les touristes de passage.
Quant au travail, on peut dire que j’ai fait un peu de tout : du jardin au vignoble, de la vente de fruit à la cuisine, de la rénovation au dog-sitting. Parfois effectués avec réserve (mention particulière pour le ramassage d’excréments de moutons et de chevaux de grand matin), mais généralement avec enthousiasme, les jobs qui m’ont été confiés étaient variés et formateurs.
Maintenant, c’est à vous de jouer ! Si vous désirez embarquer dans l’aventure wwoofing/helpx, c’est le début d’une expérience de voyage unique, qui vous permettra de voyager en dehors des sentiers touristiques déjà tracés, d’apprendre (une langue, un savoir, un savoir-faire, …), et surtout de rencontrer de nombreuses personnes.
Bon voyage !
Voilà bien un moyen de voyager/faire des rencontres que j’aimerais bien essayer, J’y pense depuis au moins 5 ans, mais je me suis encore jamais motivée, peut être un jour!
Voyage Perou vient de publier Légende et folklore du lac Titicaca
C’est effectivement le meilleur moyen de faire des rencontres en voyageant ! N’hésite pas à te lancer, même en commençant près de chez toi ou seulement quelques jours : à chaque fois, c’est une nouvelle aventure.
Quand j’ai travaillé pour un orphelinat à Nairobi, au Kenya, je suis passé par le site internet Workaway. J’ai aussi inscrit le programme de volontariat de l’orphelinat sur Helpx. Résultat de mon travail de recherche de volontariat après 3 mois : le directeur a du louer des chambres supplémentaires pour accueillir les nouveaux volontaires.
Kalagan vient de publier Récit d’un court séjour à Athènes (par Mikaël)
Je ne connaissais pas workaway. C’est incroyable les possibilités qu’ouvrent le volontariat, tant pour les volontaires que pour les « hôtes »!
Salut Annaëlle,
Merci pour ces infos, elles tombent à pic ! Je planifie de partir à la noël pour le Japon et tester ce volontariat pour vivre plus intensément le pays.
J’ai croisé beaucoup de personnes ayant wwoofé, malgré quelques récits peu encourageant, je m’y lance quand même. Toute expérience est bonne à prendre.
A part le rammassage d’étrons de bestiolles à quatre pattes, as-tu eu quelques autres déconvenues ?
Christophe (Voyage Sur Le Fil) vient de publier Plus c’est barré, plus ça me plaît !
Toute expérience est bonne à prendre, c’est vrai ! D’autant plus qu’avec ce type de volontariat, rien ne te lie formellement avec ton hôte : si tu ne te sens pas à l’aise ou que tu n’aimes pas l’endroit, tu es libre de partir. Pour répondre à ta question, personnellement, je n’ai pas eu de réelle mauvaise expérience. Mais, c’est vrai, quelques déceptions : des hôtes qui ne sont pas à l’aise avec les wwoofers dans leur maison (incroyable, non ?) ou des personnes avec qui tu n’as pas d’affinités. Dans ce cas, tu ne traînes pas et tu reprends assez vite la route. Un autre aspect du wwoofing/helpx qui peut être à l’origine de problèmes, ce sont les hôtes qui comptent à 100% sur les volontaires pour faire tourner un business. Certains d’entre eux te traiteront comme un membre de la famille et tu travailleras en conséquence, mais d’autres te considéreront comme un employé et seront dès lors très exigeants. Cette dernière possibilité s’éloigne, pour moi, du but premier du wwoofing et helpx : la rencontre, l’échange et l’entraide.
J’espère que ces quelques lignes pourront t’aider. Opter pour le wwoofing/helpx est un bon choix pour découvrir un pays par ses habitants. Bon amusement au Japon et si tu as d’autres questions, n’hésite pas à me contacter !
Merci pour ta réponse
Si on est « libre » alors c’est vrai que ça simplifie les choses.
Le wwoof/helpx me fait penser au CouchSurfing. Le principe est totalement différent mais la gratuité du service provoque également des réactions étranges parfois, aussi bien pour l’hôte que pour le surfeur.
Et pourtant, les quelques accrocs qui existent ne me font jamais douter de la richesse du couhsurfing…
Christophe (Voyage Sur Le Fil) vient de publier Plus c’est barré, plus ça me plaît !
C’est exactement ça! Je suis maintenant curieuse de connaître tes impressions sur le wwoofing au Japon.
Bonjour et merci pour l’article,
Je connaissais woofing-japon et me suis inscris sur leur site il y a 2 ans (un peu brouillon leur site) et je n’ai pas trouvé d’hôte à l’époque.Je ne connaissais pas helpx que je viens de visiter et ils ont de belles offres au Japon(pour Janvier sur Kyoto notamment..) Je vais tenter ma chance avec eux pour l’été prochain.
Pascal Ducrey vient de publier Monkichi artiste de rue
La qualité des sites varie selon les pays, malheureusement. Bonne découverte du helpx! J’espère que tu trouveras ton bonheur sur leur site Japon.
Salut Annaëlle
C’est un article très sympa qui éclaire un peu mieux le voyageur! Mais qu’en est-il de ta propre expérience?
Les deux sites semblent proposer l’équivalence, mais pas au même tarif!
Mieux vaut, d’après toi, choisir l’un ou l’autre en fonction du type de voyage programmé?
Je suis en route pour un tour d’Europe, wwofing me couterait une inscription dans chaque pays, pas helpx…
Salut Romain ! Tu soulèves un point important : le choix entre les réseaux. Effectivement, si tu voyages dans plusieurs pays, je recommanderais helpx, pour ne payer qu’une inscription. Par contre, si tu t’attardes dans un pays qui te plaît particulièrement, pourquoi ne pas investir dans une inscription wwoofing ? Tu aurais alors plus de choix d’hôtes.
Il est également intéressant de bien consulter le site wwoof du pays qui t’intéresse : tous les pays n’ont pas une base de données d’hôtes accessible via internet. Certains utilisent des livrets électroniques et/ ou imprimés. La ligne de conduite du wwofing peut également varier suivant l’endroit : si le site néo-zélandais propose « an intercultural exchange that promotes understanding and tolerance » en première ligne, le site wwoofing Italie parle lui de travail « intensif » (en précisant : « If all you are looking for is free accomodation on your holidays WWOOF IS NOT FOR YOU »).
Pour avoir une idée de ce que propose helpx, tu peux toujours te connecter à leur site en tant qu’invité. Tu auras alors accès aux pages de présentation des hôtes, sans leur coordonnées (cela fonctionne sur certains sites de wwoofing).
J’espère que ces quelques explications pourront t’aider. N’hésite pas à poser d’autres questions ! Bon voyage !
Parfait, voici un point éclairci!
Merci!
Et bravo pour le classement de cet article!
De rien… et Merci !
Hi Annaëlle,
J’ai déjà entendu parler du concept du Woofing il y a quelques temps par un ami baroudeur de passage. Je ne connais pas mais cette méthode de tourisme alternative pourrait bien me tenter prochainement pour découvrir mais aussi pour rencontrer de nouvelles personnes un peu plus terre à terre que pour le couchsurfing où la fête est toujours au rendez-vous.
Quel conseil principal donnerais-tu à un novice en la matière pour un premier voyage ?
@ bientôt,
Kamal Le Marocain
Kamal Le Marocain vient de publier 7 conseils d’un passionné de Marrakech
Bonjour Kamal ! Un conseil pour novice ? Comme je le disais dans l’article, n’hésite pas à te créer un bon profil de présentation. Généralement les hôtes aiment savoir qui ils vont rencontrer. D’un autre côté, prends toi aussi le temps de bien lire le profil des hôtes : est-ce qu’il semble correspondre à tes attentes ? Le type de travail que tu voudrais faire ? etc.
Un premier wwoofing/helpx est toujours une aventure. On ne sait pas à quoi s’attendre exactement. Je crois que le mieux est de se lancer avec enthousiasme et curiosité.
Je tombe par hasard sur cette page et je suis ultra impressionné par le concept qui est absolument génial !
Je dois partir en Australie dans 2 mois et je ne sais pas vraiment par où commencer !
Le mieux c’est peut-être de s’inscrire sur les deux sites que tu mentionnes et de voit un peu si ils ont des offres là-bas…
Merci Annaëlle pour cette première approche du wwoofing !
sylvain @ comparaison internet vient de publier Comparatif : Bbox Sensation vs Freebox Revolution
Bonjour Sylvain ! Je crois que le wwoofing Australie fonctionne avec un livre des hôtes et non une liste de profils des hôtes sur Internet (à vérifier). C’est un peu moins interactif.
Si tu as des questions, n’hésite pas à me contacter. Bonne préparation de voyage et… bonnes aventures !
Bonjour Annaëlle,
Je souhaite partir cette année en wwoofing/helpx et j’ai plusieurs questions.
Est-il possible de s’inscrire aux deux en même temps afin de multiplier les possibilités? Et si oui est-ce vraiment utile?
Après une question qui a dû être souvent posée est : que prendre dans sa valise et quel type de bagage emmener? J’ai peur de ne pas prendre assez ou d’en prendre trop. Spontanément j’aurais opté pour un sac bandoulière de voyage mais j’ai lu des récits de personnes n’emportant qu’un grand sac à dos de randonnée, quel a été ton choix?
Ensuite, j’ai également peur de finir une période chez un hôte sans avoir trouvé le futur hôte et de me retrouver à la rue. Comment as-tu géré ton itinéraire ? Est-il préférable de prévoir à l’avance plusieurs hôtes d’affilés ?
Voilà, j’en ai fini avec mes questions. J’espère que je ne te dérange pas trop et merci beaucoup pour tous ce petit guide!
Salut Luzely ! Je vais essayer de répondre au mieux à tes questions.
– Bien sur, il possible de s’inscrire aux deux organisations : elle sont totalement indépendantes l’une de l’autre. Si tu t’inscris aux deux, effectivement, tu auras plus de choix. Je t’invite à jeter un coup d’œil, dans les commentaires, à la question de Romain sur le choix des réseaux et ma réponse (10/11/2012). Peut-être cela pourra-t-il t’aider à y voir plus clair.
– En ce qui concerne ta valise : voyage léger et confortable ! Si tu vas passer un maximum de temps dans des fermes, prends des vêtements pratiques pour le travail à l’extérieur et adapte-toi aux saisons. Souvent, les hôtes ont du matériel plus spécifique à prêter : bottes, gants, vêtements de protection, etc. S’il te manque quelque chose d’important, les magasins de seconde main (Armée du salut,…) peuvent souvent te fournir du surplus à un bon prix. Pour ce qui est du sac à dos vs bandoulière, c’est encore une fois à toi de voir : qu’est-ce qui te semble le plus confortable ? Essaye de savoir comment se fera ton voyage : un sac à dos sera plus facile à transporter si tu empruntes beaucoup de transports en communs, par exemple. Quelques conseils d’un collaborateur travel-vox ici.
– Concernant les hôtes, essaye de planifier tes déplacements : « de tel moment à environ telle date je serai dans telle région ». Donne à tes hôtes ces dates approximatives. Si ceux ci sont d’accord, précise les dates par la suite. Ainsi, tu peux prévoir plusieurs wwoofing/helpx d’affilé. Après, tu auras probablement des jours durant lesquels aucun hôte ne peut te loger. Dans ce cas, il y a toujours moyen de trouver un logement du style auberge de jeunesse, ou encore de profiter de l’occasion pour faire du couch surfing !
N’hésite pas à me contacter si tu as d’autres questions. Bon voyage !
Salut Annaëlle,
Merci pour ton article et tes réponses précises et approfondies.
Nous prévoyons de partir un an en woofing avec mon ami en Amérique du Sud (première expérience pour tous les deux) et c’est vrai que plein de questions tournent:
Le départ est prévu dans un an, en septembre 2014. A ton avis, quand faut il s’inscrire sur les sites des pays? L’inscription étant valable un an…
Pareil sur la question de quand contacter les hôtes? Trop tôt, les personnes ne sauront peut être pas s’ils sont disponibles ou pas mais j’aimerais avoir les points de chute prévus un minimum…
Désolée pour mes questions, l’expérience du woof m’attire mais me fait également assez peur. Mais je pense que l’excitation du voyage et de la découverte de nouvelles personnes sera plus forte !
Merci encore pour ton expérience !
Bonjour, je vois que l’inscription au site woof est valable un an. Est ce a partir de la date d’inscription pendant un an ou alors jusqu’au 31 decembre ? Au quel cas il serait plus interessant de m’inscrire debut janvier. Merci de vos reponses =)
Harlen
Bonsoir.
Quelqu’un a t il déjà eu recours au livre qu’ils proposent sur le site wwoof, celui avec les adresses des hôtes?
Si oui, lequel dois je prendre: celui qui parait en janvier ou en juin (sachant que je souhaite partir en juin mais que j’aimera m’y prendre d’avance quand à mes lieux de vie)???
Merci d’avance…
Salut Harlen et Elise. Si mes souvenirs sont bons, l’inscription est valable un an, à partir du jour de l’inscription. Mais c’est à vérifier sur le site wwoofing du pays !
Salut Annaëlle,
d’après ce que j’ai compris, ce sont essentiellement des jeunes gens qui s’intéressent au wwoofing. J’ai 53 ans et j’ai besoin de faire un brake. Penses-tu que cela sera un handicap, de partir à mon âge?
Merci d’avance pour ta réponse
* faire un break, bien sûr! :)))